Taupicides, ils [la cheffe et le fargussien marcheur] l’ont sans doute été (bien malgré eux, les pôvres, manipuler du piège à bestiole, pas leur truc ! Cke j’ai pu rigoler !!!). Mais, contre toute attente, aux innocents les mains pleines, un piège s’est évaporé, Talpa Talpa n’est pas revenue et nous avons passé un été relativement paisible ; en ce qui me concerne, car être réveillé tous les matins par la cheffe qui hurle « la sal……, elle en a encore fait une ! », en parlant de taupinière, vous ne pouvez pas savoir comme c’est générateur de stress. Moi qui m’approche lentement du bout de mon rouleau, je réclame le calme.

Donc, tranquilles. Jusqu’à très récemment. Pas de cris, sinon de surprise quand un talon de la cheffe s’enfonce dans le sol : un (ou une armée de) sapeur(s) a découvert le réseau sans fin creusé par Talpa T. et s’en sert abondamment, élargissant et peaufinant les ouvertures. J’vous jure, entre chez nous et la boîte à lettre, c’est gruyère ! Au fait vous connaissez le paradoxe du gruyère ?

• Plus il y a de fromage, plus il y a de trous ;
• or plus il y a de trous, moins il y a de fromage ;
• donc plus il y a de fromage, moins il y a de fromage.

Bref, la guerre est repartie, menée par Spirou et Canel, mes deux voisins, le plus jeune enfonçant les papattes jusqu’à l’épaule dans l’un ou l’autre orifice. Imaginez ma terreur : et si jamais la BETE qui rode dans les souterrains lui chopait une avant-patte ? On me dit que ce serait un surmulot, z’y croyez vous ?

TLM, un de mes gentils potes à mains potelées a enfin trouvé ZE solution : acheter beaucoup beaucoup beaucoup de gruyère, le découper en petits morceaux et en parsemer les sentes au départ de mon jardin afin de les éloigner de chez nous. Beaucoup de gruyère car il en faut, des bouts, pour aller jusqu’à chez JiPé par exemple, ou Michel Jack ou Adeline tiens, pourquoi pas ?

PS je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à une autre histoire…