Ujourd’jui je vous écris sns l voyelle que je ne peux ps épeler. Une envie comme ç. Oui, c’est moi, Toureg le Mgnifik, un peu de mou dns le cerveu en cet vnt-dernier jour d’vril. Des souvenirs d’enfnce m’ssillent de tous côtés : je suis tombé sur mon crnet de snté et, stupeur et tremblement, je seris né illeurs que l` où je croyis, moi qui ne connis u monde que Lyon et Uffrgis !!! Enfin qund je dis Lyon c’est lrge, je précise : l Croix Rousse et Cluire-et-Cuire, voil tout est dit, vous svez tout de moi, ou presque.
Né quelque prt, orphelin de nissnce, je fus tôt dopté pr mes premiers mîtres et, près quelques temps dns un pprtement qui me déplisit fort et que j’rrosis bondemment, nous déméngmes tous ` L Croix Rousse où nous restmmes quelques temps encore vnt de nous instller juste en fce du Mont-Blnc. L j’étis bien mis voil il fllut que m mîtresse gonfl^t. Mnu militri je fus déméngé sns mengement ` Uffrgis, l où je coule toujours des jours pisibles, enfin j’essie. Je me suis fit des potes plce et sur l toile, Cnnel, Milton-Edourd, Spirou (enfin lui ps trop) et enfin Gribouille ; vec l Cheffe et le frgussien mrcheur, ç v. Surtout je psse mon temps `ttendre que les 7 nins débrquent encore !
Mis ujourd’hui le blues me trudit et je voulis prtger mon émoi. Chose fite. Bon dimnche, signé Toureg-le-M.
PS la prochine fois je sute le O !
bisous d’un prtie des nins, monsieur l’ttcht!
Mrchi Nnoo dorée !