« Le gai savoir », selon les correcteurs du Monde

Copité dans le savoureux blog des correcteurs du journal Le Monde, « Langue sauce piquante » (y aller tous les matins est quasiment obligatoire…)  :

« Le gai savoir – Le plus goûteux dans le verbe savoir, c’est son subjonctif imparfait : que je susse, que tu susses, que nous sussions, que vous sussiez, sans omettre qu’ils ou elles sussent.

Pour les besoins de la conjugaison, il s’allonge voluptueusement de cinq à huit lettres, atteignant son extension maximale à la première personne du pluriel, la mieux dotée. La fréquence de ses s lui donne tout son glissant velouté. Selon de savants linguistes, son s initial, articulé avec force par la langue, est dur, mais son s redoublé est doux, car sans vibration de la glotte. Tous les organes se meuvent à l’unisson et ce va-et-vient, doux et dur à la fois, fait monter l’eau à la bouche.

L’imparfait du subjonctif, si utile à la concordance des temps, est un des délices de la langue.« 

NDLF : pas d’illustration :o), juste un outil :

"Le" Bescherelle !

2 commentaires sur “« Le gai savoir », selon les correcteurs du Monde

  1. Tous mes organes se meuvent à l’unisson aussi !!….Merci pour eux !!
    Merci pour ce « fou-rire » de lecture !!

  2. Ca valait le coup n’est-ce pas ? Surtout après ton commentaire sur la dernière histoire à bâtir ahahaaa

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