La vie quotidienne à Auffargis, ces années-là.
Quand nous descendions au village, retrouver nos copains, nous pouvions croiser le Garde-Champêtre qui cheminait lentement dans les rues du village, son tambour en bandoulière, faisait retentir son roulement pour inviter les habitants à venir sur le pas de leur porte pour entendre l’ une information qu’il avait à leur transmettre de vive voix.
Auffargis était alors un village calme. La maison située à gauche de la Mairie, si on lui fait face, était un café, tenu par Mme Baptiste (un marchand de vin dans les années passées, comme nous le montrent les cartes postales anciennes), son mari avait une menuiserie au village.
Au centre de la Place de la Mairie, déjà les quatre tilleuls entourant la fontaine d’eau potable ; un autre point d’eau – il existe toujours – sur la place de la Poste, où nous n’hésitions pas à venir nous désaltérer en été.
Continuant sur le même trottoir, passant la rue en pente, on trouvait – on trouve encore – la maison où Madame Noël et Madame Barat venaient passer l’été, avec leurs enfants. Depuis, la maison a été occupée par Jean-Pierre Noël et son épouse Christiane.
Et où croyez-vous que les mères de famille lavaient le linge familial ? Mais au lavoir, avant le Château, où elles descendaient le linge dans une brouette…
A suivre, chers lecteurs…
1911, le colombier et le lavoir du château. Il y en a encore pas mal à découvrir sur le site de notre Mairie (merci pour la mine de photographies !), en cliquant ICI.
Bien sûr, et avec mes excuses, c’est de Jean-Claude Noël que je parle ‘ et non » Jean-Pierre » .
Amitiés
Reporter Roland
J’ai manqué de précision dans mon commentaire tardif sur les questions concernant mon identité.
En fait, ma famille paternelle et ma famille maternelle habitaient en grande partie à Auffargis, c’est en venant passer leurs vacances chez leurs grands parents que mes parents se sont connus.
Je suis l’arrière petite fille de Monsieur Montier, longtemps adjoint au maire, et lui même descendant de la famille Bucherre par sa mère côté paternel.
Pour le côté maternel, c’est donc famille Benoist et Alaphilippe, Henri Alaphilippe étant mon grand père.
Le cousin de Jean-Claude Noël, Michel Barat, avait épousé une des soeurs de mon père.
Là je crois que j’ai été précise. Je viens à Auffargis tous les jours, habitant depuis 1995, les Essarts le Roi.
Je suis très attachée à ce village, mes filles aussi, et j’aime bien ce blog qui lui est dédié.
Cher Roland, si je peux me permettre… Monsieur Noël (fils) s’appelle Jean-Claude 😉 (je le sais bien, c’est mon papa…) mais je crois que Calpurnia a rectifié, déjà.
Sinon, la maison du coin de la Grande Rue avec la Chicane était en fait celle de mes arrières-grands-parents maternels, Marie et Charles PAIN, que mes parents ont rachetée en 1967 (de mémoire).
En ce qui concerne ma grand-mère, Mme Noël, et Mme Barat, elles venaient soit dans la maison de Flore et Alice dans le bas de la grande rue (actuels pharmacie/salon de coiffure/Kebab), soit, un peu plus tard, dans la maison de la rue des Vaux de Cernay, habitée aujourd’hui par une de leur fille (Jocelyne).
C’est aussi à Auffargis, comme les parents de Calpurnia, que mes parents se sont rencontrés en venant l’un et l’autre chez leurs grands-parents : l’une en haut et l’autre en bas de la Grande Rue.
Quel plaisir de vous lire, Roland, quel bonheur de se replonger dans le vieil Auffargis. Ma grand-mère me racontait souvent des anecdotes sur la vie du village, qui reste, malgré tous ses changements, le village de mon enfance, et de mes ancêtres, cher à mon coeur…
Merci pour les précisions, Fanchette; respect est dû à la réalité- Et merci pour le compliment- La Chronique se poursuit, au grè des publications de la Fargussienne.
Bien cordialement
Roland
Je n’habitais pas à Auffargis, mais j’ai eu l’occasion de rendre plusieurs fois visite à ma copine Claude, chez sa grand-mère ALAPHILIPPE.
C’est vrai, Auffargis, avait quelque chose d’intemporel et à mes yeux d’adolescente de paradis sur terre.
Salut aux vieux amis Jean-Pierre, Jean-Claude, Philippe, Michel et j’en passe.