Ne pas louper : Rémi Maillard, laqueur décorateur, Palais du roi de Rome

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Jusqu’au 30 août au Palais du roi de Rome, Rambouillet, exceptionnellement payant mais très peu, un artiste présente son travail et une partie de ses oeuvres et il faut courir écouter, voir, ressentir tant cet art est magnifique.

Sur « Rambouillet tourisme » : Le palais du roi de Rome présente cet été des œuvres du laqueur Rémi Maillard.

C’est en 1991, lors d’une exposition au palais de l’UNESCO à Paris, que Rémi Maillard s’affirme en tant que laqueur. Inspiré par la laque de Chine depuis plus de 30 ans, il est présent dans les grands salons nationaux. À ce jour, certaines de ses œuvres constituent, par leurs dimensions et les techniques utilisées, de véritables pièces d’exception dans ce domaine.

Ancien styliste de mode pour des maisons de haute-couture (Ted Lapidus, Jean-Charles de Castelbajac, Poppy Moreni, Jacques Fath, Christian Dior) Rémi Maillard dépose sa propre griffe (“Claude Rémy – Paris”), puis découvre l’art de la laque en 1982. Il voyage en Asie, puis parfait son initiation dans les ateliers chinois de Paris et de France. Il complète ensuite son apprentissage par l’étude de documents anciens, grâce notamment à sa rencontre avec Bernard Dunand, fils du plus célèbre laqueur de la période “Art déco”.

Passionné, Rémi Maillard pratique un art de rigueur et de tradition. Il se revendique “défenseur des techniques ancestrales”. Dans le silence de l’atelier, ses œuvres naissent dans la souffrance d’une éternelle insatisfaction. L’horizon recule toujours sur le chemin de la perfection. Ses créations sont contemporaines, souvent non figuratives, gestuelles, calligraphiques, sensuelles, voire métaphysiques, car à travers la laque, ses recherches sont aussi mystiques.

Rémi Maillard façonne à la main des supports en bois qu’il découpe et sculpte. Il reste attaché aux apprêts traditionnels : colle de peau de lapin et blanc de Meudon, entoilage en tarlatane. Ses couleurs sont des pigments minéraux en poudre et des vernis flatting passés à la brosse de soie. Il enduit, ponce, décore ses œuvres à la feuille d’or, d’argent, de cuivre ou de palladium. Il recouvre les formes de poudre métallique (aventurine) d’or ou cuivre teinté par couches successives qui sont poncées, polies, gravées, ciselées, mises en relief. Le laque naît ainsi d’un travail long et fastidieux, de ponçages minutieux … L’œuvre finale, une fois laissée au repos, est lustrée afin de lui donner toute sa profondeur et sa brillance.

Pour en savoir davantage sur l’artiste : www.remimaillard.com

Du Mercredi au Dimanche, de 14 heures à 18 heures – Entrée : 3 euros. Gratuit pour les moins de 15 ans

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