Salon des métiers d’art à Gambais

465759913589459Un joli petit tour hier vers Gambais : salon des métiers d’art au château de Neuville (enfin, au Relais de Neuville, édifié en 1701 aux abords du château, relais classé Monument Historique en 1965).

Sur le site du château : http://chateau-neuville.com/ « 560 : Début estimé de la construction du château par Joachim de Bellengreville, grand Prévôt de l’Hôtel du Roy, en charge de la sécurité et de la police de la Cour sous Henri IV. On attribue le château à Androuet du Cerceau, célèbre architecte à qui l’on doit notamment la galerie du Louvre, le pont Neuf ou l’Hôtel Carnavalet à Paris.

1690 : Acquisition du domaine par François de Nyert, premier valet de chambre du roi Louis XIV, gouverneur de Limoges et du Louvre.

1750 : Agnès de Revol, fille de François de Nyert, modifie profondément l’aspect extérieur du château en lui conférant sa forme actuelle, harmonieuse et ouverte.

1765 : Acquisition du domaine par Clément de Laverdy, conseiller au parlement de Paris, Contrôleur Général des Finances du roi Louis XV.

1793 : A la révolution, M. de Laverdy, âgé de soixante-dix ans, vit à Gambais retiré de toute fonction politique. Le château est pillé après la fuite du roi à Varennes. Accusé d’avoir jeté du grain dans le bassin du château, il fut arrêté, condamné à mort et guillotiné pour complot visant à affamer la République.

1795 : La maison est rachetée par le gendre de Clément de Laverdy, le Marquis de Labriffe, ancêtre des propriétaires actuels. Exilé en Angleterre puis revenu en France sous le nom de citoyen Arnaud, il parvient à récupérer la maison de sa femme, Catherine.

Au XIXème siècle, le château est habité par la famille de Labriffe. Arnauld de Labriffe est élu du conseil général de Seine-et-Oise, ancien nom du département des Yvelines.

Au XXème siècle, la maison est occupée par les armées en campagne pendant les deux guerres mondiales puis laissée à l’abandon. C’est en 1960 que la  famille entreprend une longue et profonde restauration qui se poursuit aujourd’hui. »

 

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