… en regrettant qu’elle soit présentée quasiment partout comme étant principalement l’auteure de « La bicyclette bleue » et de ses suites alors qu’elle fut tant d’autres choses à elle toute seule !
Moi, je me souviendrai avec admiration de la flamboyante courageuse en lutte pour faire vivre à partir de 1969 sa maison d’éditions « L’or du temps », dédiée à la publication d’œuvre érotiques en une époque où on hurlait à la liberté sur les murs mais pas du tout dans la vie au quotidien, où ses livres étaient interdits et/ou censurés et elle-même lourdement condamnée pour, entre autres, le Con d’Irène, un texte d’Aragon paru anonymement réédité sous le titre Irène, et les Exploits d’un jeune don Juan, d’Apollinaire.
Je me souviendrai aussi de sa solitude d’enfance et de sa lutte pour la survie au sein d’une famille étouffante.
Bonne route dans l’au-delà Régine Deforges !